And every time I dance - you wind me up, 2003
Installation (vidéo 1 min en boucle, automate, microphone, lumière, ordinateur, interfaces)
texte vidéo
"And every time I dance - you wind me up" est un entrelacement de différents types de media qui confondent le spectateur quant à leur véritable corrélation.
Un automate se dandine en agitant le poing, posé tel un bibelot sur un poste de télévision. Ses mouvements sont synchronisés à la vidéo que l’on voit à l’écran. La vidéo montre une danse autour de ce même automate. À raison d’une image par seconde, pendant une minute, l’image “s’enroule” comme un ressort qui se tend. Puis la révolution s’inverse, l’automate s’emballe, perd sa cadence tandis que la vidéo passe en mode de lecture arrière à toute vitesse comme si le ressort se détendait d’un coup. Le son est occasionné par les frottements des mouvements de l’automate et est diffusé par le téléviseur, il coïncide parfaitement avec l’image.
L’engrenage d’une danse et de son reflet.
Un automate désossé qui chante synchrone
tantôt la dictature, tantôt la révolution du temps.
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